"CHAPITRE I"
Chaque enfant vient avec un message disant que Dieu n'est pas encore découragé de nous.
Daniel & Maria Sullivan. Un jeune couple, qui se sont mariés très jeune, Daniel avait vingt ans et Maria dix-neuf ans. Mais qu’importait, ils s’aimaient et s’était tout ce qui comptait pour eux. Ils se sont juste mariés car ils le voulaient et le sentaient comme ça, ils s’aimaient plus que raison. Deux ans plus tard, une petite fille vit le jour. Leur petite fille, leur enfant, leur premier enfant : Gwen-Pandora Morgana Sullivan. Ils aimaient les épaules pour assumer la belle. Deux ans plus tard, un petit garçon vit lui aussi le jour. Le deuxième enfant de Daniel & Maria Sullivan. Le petit frère de la petite Gwen. En les regardant ils formaient une belle famille tous les quatre. Daniel était un brillant avocat, Maria une commerciale appréciait. Gwen n’a jamais manquée de rien. L’argent sa famille avait. Mais Gwen n’a jamais abusée. Elle restait modeste. Elle n’appréciait pas l’attention que les gens lui portaient juste parce que ses parents étaient riches. Mais très vite l’imagine de la belle famille se brisa, quand Monsieur Sullivan, fut vu dans les bras d’une autre femme que Madame Sullivan. Et Gwen tomba malade et la suite de ça devint sourde à l’âge de six ans. Peu à peu la famille se brisa. Monsieur & Madame Sullivan divorcèrent, alors qu’Gwen n’avait que huit ans. Madame Sullivan prit ses deux enfants et partit à Paris. Laissant son mari à Los Angeles dans les bras de d’autres femmes.
Gwen avant de devenir sourde était déjà bilingue et fort heureusement sinon elle n’aurait jamais réussi à se faire une place à Paris. Elle, sa mère, et son petit frère. Elle était heureuse. Vraiment heureuse. Elle profitait de chaque instant que la vie lui offrait. Ses parents lui avait toujours dit qu’il fallait profiter de la vie tant qu’on pouvait car après il était trop tard. Alors Gwen souriait au monde entier, offrait bonheur et joie aux gens qu’elle approchait. Dès qu’elle voyait une larme couler elle faisait en sorte de la changer en sourire. Elle adorait rire et faire rire. Visiter, voir, découvrir, tout ce qu’elle pouvait. Elle vivait milles vies en une seule. C’était Gwen et elle faisait le bonheur des deux êtres qui comptaient le plus pour elle. Par ses gestes elle touchait les gens, par ce qu’elle était. Elle souriait même quand tout allait mal. Même quand alors qu’elle n’avait que dix-sept ans et que sa mère appris qu’elle avait un cancer, Gwen lui souriait à travers ses larmes. Parce qu’elle savait que sa mère ne voulait qu’une seule chose : qu’elle sourit. Alors à travers ses larmes on pouvait voir les traces d’un sourire qu’elle offrait à sa maman.
Un an après, elle perdit la vie sur son lit avec ses deux enfants autour d’elle. Elle avait refusée d’offrir son dernier souffle à des médecins, des infirmiers. Elle voulait l’offrir à ses enfants. Et ce qui arriva. Gwen garda la tête haute. Elle se voulait être aussi forte que sa mère l’était. Etant majeur elle eut la garde de son petit frère. Alors elle fit en sorte de continuer ce que sa mère avait bâtie. Mais elle perdait pied, elle était trop enfantine, pas assez responsable pour tout gérer. Son frère partait en de mauvais chemin. Il ne supportait pas la mort de sa mère. Un soir trois mois après le décès de leur mère, elle l’avait surpris en train d’essayer de mettre fin à ses jours. Cette vision de son frère un cutter à la main l’avait horrifié. Elle avait donc fait en sorte de lui faire sortir la tête de l’eau. Avec difficultés elle avait réussi. Elle avait réussi à transmettre à son frère toutes les bonnes choses que leur mère aurait voulue qu’ils ressentent.
"CHAPITRE II"
Peut-être donnons-nous tous le meilleur de nous-mêmes à ceux qui de leur côtés, ne nous accordent que rarement une de leur pensées.
« Je pars pour Sao Paulo ! J’ai mon billet pour dans trois jours ! »Gwen était restait là, complètement estomaquée devant son petit frère. Il avait dix-huit ans à ce moment-là. Et il voulait partir si loin d’elle. Elle était la bouche grande ouverte choquée pendant plusieurs secondes avant de refermer la bouche et de dire sans réfléchir :
« Je viens avec toi ! »Elle fila droit sur son ordinateur pour réserver un vol. Son frère paru désespéré et étonnée de son choix. D’ailleurs il l’arrêta sur le chemin de l’ordinateur :
« Tu n’es pas obligée ! Tu as déjà assez fait la maman comme ça Gwenny ! Je peux me débrouiller seul ! »Il ne comprenait pas ! Si elle restait là toute seule elle perdrait de sa vitalité, le soleil qu’elle était. C’était un peu beaucoup grâce à sa famille. A eux, à sa mère et à lui. Alors si elle restait là toute seule elle se perdrait, elle deviendrait une fille solitaire et sans ambition. Sa présente chaque jour lui donnait la force de vivre. Au vue de son regard, il dû comprendre les motivations de Gwen pour partir avec lui. Il la lâcha :
« Ok ! Cela m’évitera de chercher un colocataire comme ça ! »Peu après son billet était commandé. Elle n’était pas dans le même avion que lui, mais qu’importe il se rejoindrait à l’aéroport. Trois jours plus tard, elle était dans l’avion. Elle avait pris une pile de roman et de magasine à lire pour ne pas s’ennuyer et comme elle était capable de lire des heures durant sans s’arrêtée ce n’était pas dérangeant. Elle tomba à côté d’un beau garçon, il devait avoir son âge. Elle lui sourit et s’assit tranquillement. Elle se cala et l’avion décolla. Peu après alors qu’elle était en plein dans sa lecture :
« Ça c’est une sacrée collection ! Vous allez vraiment réussir à lire tout ça avant l’atterrissage ? »Elle lâcha un joli rire. Peut-être pas mais en tout cas avant la fin de la semaine ça s’est certain que oui.
« Non mais avant la fin de la semaine oui ! »Il parut satisfait mais impressionnait. Et d’ailleurs au lieu de lire, ils discutèrent. La curiosité de l’un et de l’autre, ont fait que durant le voyage ils n’arrêtèrent pas de parler. Quand l’avion se posa. Ils s’échangèrent numéro de téléphone. Une alchimie était passée entre eux deux. Une connexion. Gwen repartit vers l’appartement louée par son frère toute bizarre, et étonnamment encore plus heureuse que d’habitude.
Ils se revirent plusieurs fois. Jusqu’à échangée leur premier baiser, puis le second. Et puis une nuit ensemble. Mais à la suite de cette nuit, il lui laissa un simple mot :
- Citation :
- Ma très chère,
Je voulais te dire que j’avais passé un moment délicieux avec toi ! Tu es la plus merveilleuse des filles que j’ai connue ! Je suis désolé de devoir partir ainsi, d’être partie sans te dire en revoir, mais tu étais si belle endormie, je ne voulais réveillée l’ange qui dort.
J’ai reçu un appel de ma mère affolée de Cambridge, mon frère est décédé dans un accident de voiture. Alors je me devais de partir. Et d’être là. Même si mon frère et moi ce n’était pas le grand amour.
Je reviens dans une semaine et je te promets qu’on se reverra et que je reviendrais !
Je te le promets …
Milles baisers – Emrys
Les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle acceptait. Elle le croyait, il reviendrait. La semaine passa puis le mois. Puis un second mois et un troisième. Puis un quatrième mois. Elle se décida à aller au médecin, des nausées, elle avait des nausées. Après échographie et prise de sang elle se découvrit enceinte de quatre mois.
C’était il y a une semaine. Elle ne l’a encore dit à personne. Et Emrys lui a envoyait un message, comme quoi il était en ville. Elle ne voulait pas le voir tout de suite. Elle digérait juste l’information. Mais à un moment donnée elle devra affronter la vérité …